La RSE est la contribution des entreprises au développement durable. C’est-à-dire la prise en compte par les entreprises d’enjeux sociétaux, environnementaux et économiques dans leur stratégie et leur production. Ce concept qui a pu paraître éloigné des préoccupations des entreprises au début des années 2000, est maintenant sur le devant de la scène. Nul doute que votre entreprise ait besoin de s’y référer dans le cadre de sa démarche commerciale et pas uniquement pour répondre à des exigences légales. A ce jour seules les entreprises cotées au Cac 40 suivies de celles de plus de 500 salariés sont soumises à un reporting sur la RSE (loi NRE de 2001 puis la loi Grenelle 2 de 2010).
Pour peu que vous ayez des valeurs, il y a de fortes chances pour que vous meniez des actions en faveur de la RSE au sein de votre organisation.
Les 7 piliers de la RSE :
Donc si vous n’avez pas encore fait votre état des lieux et si vous entamez une démarche, volontaire ou à la demande d’un donneur d’ordre, vous pouvez commencer par lister vos pratiques selon les 7 piliers suivants :
- La gouvernance de l’organisation
- Les droits de l’homme
- Les relations et conditions de travail
- L’environnement
- La loyauté des pratiques
- Les questions relatives aux consommateurs
- Les communautés et le développement local
Pour cela plusieurs outils de diagnostic existent (label LUCIE, Alambic RS par exemple).
Le Global Compact :
Ensuite pour prouver votre volonté d’engagement en faveur de la RSE, vous pouvez, de façon simple et gratuite, adhérer au Global Compact. C’est la plus large initiative internationale d’engagement volontaire en matière de développement durable autour de 10 principes, qui reposent sur les droits de l’homme, les normes internationales du travail, l’environnement et la lutte contre la corruption. Avec cette adhésion vous rentrez dans un cycle d’amélioration continue puisque chaque année, vous vous engagez à réaliser un reporting « la COP Communication sur le Progrès » et à progresser en actant de nouvelles actions.
La mise en place d’indicateurs avec un suivi annuel est aussi une façon de visualiser les progrès et de déceler les axes d’amélioration potentiels.
L’actualité récente de décembre vient également ajoutée son lot de sujets RSE. Avec le projet de loi Sapin 2 relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, les grandes entreprises seront soumises à l’obligation de prévention et de détection des risques de corruption.
L’objectif d’une telle démarche est qu’elle ne soit pas vécue comme une contrainte mais comme une opportunité de croissance et de différenciation par rapport à la concurrence. On peut même évoquer le pouvoir d’attractivité qui sera généré auprès des partenaires commerciaux, financeurs, fournisseurs mais également auprès des salariés avec des générations qui arrivent sur le marché du travail avec des attentes plus larges que l’objectif « travail ».